• Ayant échappé à l'occupation ottomane et n'ayant été colonisé qu'au début du 20e S., le Maroc a pu préserver sa spécificité vestimentaire. Dans certains milieux ruraux, les costumes n'ont quasiment pas changé depuis des siècles ! En ville, en revanche, les tenues vestimentaires ont évolué. On distingue nettement les costumes citadins des costumes ruraux, qui varient selon l'appartenance ethnique ou les régions.
    Dans les oasis (vallée du Draâ, Tafilalt) les femmes se drapent de tissu noir qui couvre en général également le visage.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans la vallée du Dadès et dans la région du Ziz, le vêtement évolue un peu : au noir des drapés s'ajoutent des coloris très vifs de jaune, rouge, orange, violet et vert.


    Dans le Moyen Atlas et le Haut Atlas, les femmes se couvrent d'une hendira, cape de forme  rectangulaire parfois brodée de coton. Le khount est le majestueux tissu bleu indigo qui enveloppe les hommes de l'Anti-Atlas et des zones subsahariennes, dont les célèbres "hommes bleus". Ces derniers ajoutent un turban bleu et noir qui couvre également le bas de leur visage et leur cou, ne laissant apparaître que les yeux, afin de se progéger des vents de sable.



    Le haïk, vêtement féminin en laine fine ou en tissu qui camoufle la totalité du corps et le visage, est de plus en plus rare mais persiste dans la région d'Essaouira.











































    Les femmes du Rif sont facilement reconnaissables à leur fouta, large tissu blanc rayé de rouge et parfois de bleu, noué autour des hanches, et à leur grand chapeau de paille orné de cordons et de pompons bleus (je n'ai pas eu la chance d'avoir l'occasion de photographier les chapeaux).










































    Dans les campagnes, les hommes âgés portent encore une ample Djellaba à capuchon pointu en lainage tissé main, unie ou à rayures (ici lainage à rayures tissé à Chaouen).
    Les hommes portent des couvre-chefs : l'aïmâma, large turban coloré, la razza turban en coton blanc, et la chéchia (calotte ou fez comme ci-dessus).





















    Le chapelet de prière musulman est composé de 33 ou  de 99 grains séparés par des "témoins" et permet d'invoquer les 99 noms ou attributs connus d'Allah.











    Les fameuses babouches (belgha) sont les chaussures traditionnelles, portées depuis la période almohade au Maroc comme en Andalousie. En cuir ou en daim, celles des femmes sont brodées de fils d'or ou de coton coloré, celle des hommes sont de couleur jaune.




    Enfin, les bijoux ont longtemps été l'oeuvre des artisans juifs. Ornement, signe social et patrimoine, les bijoux berbères sont tous en argent, mêlés parfois de corail et d'ambre : lourds colliers, fins bracelets ou fibules... Martelé, ciselé, ajouré, incrusté de pierres précieuses, l'or est l'apanage des bijoux citadins. Créé et offert par l'homme, il n'est destiné qu'à la femme...

    photos eva baila ©


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  • Ses versants escarpés disparaissent sous un épais maquis de cistes et de lentisques qui se couvre de fleurs au mois de mai.





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  • Les quatorze kilomètres du détroit de Gibraltar séparent ici les deux continents qu'Hercule, dit la mythologie, détacha l'un de l'autre...


    Tout au loin, par temps clair, on peut voir le Rocher de Gibraltar...


    Corniche rifaine : près du Cap Malabata, là où l'Océan Atlantique et la Méditerranée se confondent...




    A Ksar es Seghir, on peut voir au bord de l'oued, des restes d'une forteresse, souvenir de l'occupation portugaise au XVe Siècle.


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  • Au lieudit Achakar, la mer a creusé dans la falaise d'impressionnantes grottes : les hommes qui y séjournèrent dès l'époque préhistorique y ont taillé pierres et meules pour les pressoirs à huile. Les grottes ouvrent sur l'océan par une faille dont les contours dessinent une carte inversée de l'Afrique. Selon la légende, Hercule y aurait dormi avant d'accomplir l'un de ses douze travaux : la cueillette des pommes d'or du Jardin des Hespérides.


    photo eva baila ©

     


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