• Vasque des ablutions
    de la Mosquée Karaouiyine


    La Karaouiyine est l'une des plus anciennes et des plus illustres mosquées du monde musulman occidental. Elle fut la première université du Maroc fréquentée par des lettrés célèbres tels Ibn Khaldoun, Ibn el-Khatib, Averroès. Toujours considérée comme l'un des principaux centres spirituels et intellectuels de l'Islam, elle tire son nom du quartier dans lequel elle fut érigée, celui des réfugiés kairouanais. Sa fondation en 859 est l'oeuvre d'une femme pieuse venue de Kairouan, Fatima bint Mohammed el-Fihri, qui plaça toute sa fortune dans sa construction. Elle peut accueillir 20 000 fidèles. Elle abrite le siège de l'université musulmane de Fès.

    Au centre de la cour, cette vasque est taillée dans un seul bloc de marbre. Elle est placée dans un bassin de marbre où les fidèles font leurs ablutions avant la prière.

    (source : Guide Voir Hachette "Maroc")
    photo eva baila ©


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  • La Zaouïa de Moulay Idriss II abritant le tombeau du second souverain idrisside considéré comme le fondateur de Fès, est le sanctuaire le plus vénéré du Maroc.

    photo eva baila ©

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  • Porte monumentale de la Medersa
    El-Attarine, aux vantaux décorés
    de bronze




    La medersa El-Attarine (medersa "des marchands d'épices") érigée entre 1323 et 1325 par le sultan mérinide Abou Saïd Othman est considérée comme l'une des merveilles de l'architecture arabo-andalouse.














































    Les trois registres décoratifs sont toujours organisés de la même façon : de bas en haut zelliges aux tracés géométriques, écriture cursive sur zellige excisé, et enfin, stuc en plâtre. 









































    Lustre en bronze de 1400kg
    dans la salle de prière.





















































































    photos eva baila ©


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  • 2 500 ouvriers et 10 000 artisans y ont travaillé pendant 6 ans de 1987 à 1993. On peut y voir toute la splendeur de l'artisanat marocain ainsi qu'une technologie moderne de pointe (le plafond de la salle de prière dans sa partie centrale peut s'ouvrir sur le ciel). Le minaret s'élève à 200m au-dessus du sol (le double de la cathédrale de Chartres). L'édifice est bâti aux 2/3 sur l'océan, s'inspirant de deux versets du Coran : "Le trône de Dieu était sur les eaux" et "Nous avons fait de l'eau l'origine de toute forme de vie"











































































































































































































































































    Au 7e S Casablanca se résume à une petite cité berbère installée sur la colline d'Anfa. Pourtant elle aiguise déjà l'appétit des puissances étrangères pour des raisons stratégiques et commerciales. En 1468 la ville est mise à sac par les Portugais qui réduisent à néant sa flotte de corsaires. Il faut attendre l'avènement de Sidi Mohammed ben Abdallah au 18e S pour que Dar-el-Beida ("Maison Blanche" ou Casa Blanca en espagnol) prenne un nouvel essor grâce à son port qui joue le rôle de plaque tournante dans le commerce du sucre, du thé, de la laine et du blé avec le monde occidental. Mais c'est au 20e S que Casablanca subit sa plus profonde mutation sous l'impulsion du protectoral français. Avec près de 3,5 millions d'habitants, Casablanca est aujourd'hui l'une des 4 plus grandes métropoles du continent africain et son port est le premier du Maroc. 




    Palais de justice (1922) d'inspiration arabo-musulmane.
    Ci-dessous : la Préfecture que domine un campanile de 50m d'inspiration toscane.







































    photos eva baila 4 octobre 2005 ©

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