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"Nana de la Mora" (berceuse)
Paco Ibañez chante un texte écrit par le poète galicien José Angel Valente,
en souvenir de sa mère adoptive, évoquant l’enfance dans son Orense natal.
Que "la Mora" ne vienne pas, la Mora avec ses dents vertes,
Toute la nuit, tranquillement,
Dors mon enfant...
Dors tranquille, Dors !
Que si "la Mora" vient,
Dans le rêve caché, elle ne pourra pas te voir...
"La grande Mora", "La Mora" aux dents vertes,
n'appelle pas mon enfant, ne le réveille pas !...
Tags : Poésie, chansons, enfance
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Commentaires
Ah tu te souviens donc de Aïcha Candicha ? Super...
Les madones sont tristes effectivement parce qu'elles pressentent le destin de leur FilsBesitos Amiga
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Mardi 14 Août 2018 à 22:46
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Replacé dans son contexte historique de la guerre d'Espagne, ce poème plonge dans l'horreur; La peur de perdre un enfant.
Bonne fin de journée quand même Eva.
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Mardi 14 Août 2018 à 15:58
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Cuanta ternura...
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Mardi 14 Août 2018 à 16:06
Beaucoup de tendresse en effet... même si l'horreur est sous-jacente (com de Pierre*). Et quand je lui réponds que les berceuses mettent en scène les personnages menaçants de la nuit, je pense à ce conte marocain que j'ai lu sur ton blog, qui fait intervenir une sorcière dont j'ai oublié le nom... et puis je pense au "marche-la-nuit" du Sud-Ouest... As-tu remarqué combien les madones (les vierges-à-l'enfant) ont le regard tellement triste... comme si elles avaient connaissance du destin tragique de leur enfant...
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Venir chez toi et écouter Paco...et je ne parle pas du choix des poèmes et des illustrations! merci à toi et bravo pour cet enchantement. Bises Eva
Merci mon cher Louis-Paul, tu me fais rougir de plaisir ! Je t'embrasse.