• L'architecture punique qui se développe principalement à Carthage (VIIe - IIe S av JC) et dans les cités de son empire, est l'héritière de l'art phénicien. Elle est marquée par une forte empreinte égyptienne. La voûte est réalisée à l'aide de tubes de terre cuite (tuyères) scellés au plâtre : cette structure avait le double avantage d'être légère et facile de mise en oeuvre car elle ne nécessite pas l'emploi d'un cintre ou d'échafaudage. Cette technique restera en usage sous les Romains.


    (photos eva baila, Maison Africa, El Jem, mardi 20 mai 2008) ©


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  • Le Ribat de Sousse : un jalon au sein d'une chaîne de monastères-forteresses édifiée au 9eS sur le littoral maghrébin. Du haut de la tour à signaux, un feu avertissait de l'approche d'un éventuel danger, et aussitôt l'alerte se propageait de ribat en ribat. On dit qu'une telle chaîne lumineuse permettait ainsi de correspondre en une nuit, d'Alexandrie à Ceuta.









































































    Medina de Sousse

    photos eva baila mai 2008 ©

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    Station balnéaire de Monastir, ville natale d'Habib Bourguiba.

    Le Ribat, édifié en 797 faisait partie de la chaîne de forteresses habitées par les "mourabitines" (moines soldats) qui gardaient le littoral. La tour de vigie sur la mer, la porte avec machicoulis et herses, les remparts hauts et massifs témoignent de sa fonction défensive.

     

    Orientées vers la Mecque, les milliers de petites tombes blanches qui peuplent le cimetière Sidi el-Mezri, à Monastir, cernent d'imposants marabouts où reposent des saints musulmans.

     Mausolée Bourguiba : dôme doré, mosaïque bleue et marbre de Carrare abrite le président décédé à l'âge de 96ans le 6 avril 2000.


    photos eva baila mai 2008 ©


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  • "Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
    Adieu vive clarté de nos étés trop courts !
    J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
    Le bois retentissant sur le pavé des cours.

    Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,
    Haine, frisson, horreur, labeur dur et forcé,
    Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
    Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.

    J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
    L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd,
    Mon esprit est pareil  à la tour qui succombe
    Sous les coups du bélier infatigable et lourd.

    Il me semble, bercé par ce choc monotone,
    Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
    Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
    Ce bruit mystérieux sonne comme un départ."
                                                                               Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)


    photo eva baila (copyright 2008)
     


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