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Mon souffle le vent me donne plus de notes que l'oiseau, ma vie est tissée par des illusions ; ma poitrine ne sait pas la cruelle déception, en moi la tristesse ne peut pas être sombre ; Douleur dans mon âme ne peut faire sa demeure. Je suis venu dans la mer voiles doucement...
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Par eva-maïa dans Michel Giliberti et moi le 10 Octobre 2012 à 16:03Huile sur toile de Michel Giliberti "L'oiseau qui chante dans ma tête Et me répète que je t'aime Et me répète que tu m'aimes L'oiseau au fastidieux refrain Je le tuerai demain matin" Jacques Prévert (Histoires)...
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"Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux..." ...
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Par eva-maïa dans les poètes et l'amour le 31 Juillet 2012 à 10:10"L'amour véritable n'est pas un choix ni une liberté. Il est l'inévitable et la reconnaissance de l'inévitable. [...] Et lui, vraiment, n'avait jamais aimé de tout son coeur que l'inévitable. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à aimer sa propre mort" Albert Camus. Photo :...
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Extrait d'un poème écrit pour Balkis, l'épouse morte dans un attentat à l'ambassade irakienne en 1982 O ma verdoyante Ninive ! O ma blonde bohémienne ! O vagues du Tigre printannier ! O toi qui portes aux chevilles Les plus beaux des anneaux ! Ils l'ont tuée, Balkis ! Quel...
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" Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Et qu'a vos yeux si beaux l'humble présent soit doux"... Paul Verlaine (Green)
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"Dans ma maison vous viendrez D'ailleurs, ce n'est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entrée comme ça un jour... Je suis restée longtemps devant cette maison Personne n'est venu Mais tous les jours et tous les jours Je vous ai attendu Je ne faisais rien C'est à dire rien...
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Par eva-maïa dans les poètes et l'amour le 9 Avril 2012 à 00:00"Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux. Usant à l'envi leurs chaleurs dernières, Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront...
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"Mi deseo de tí fue el más terrible y corto, el más revuelto y ebrio, el más tirante y ávido. Cementerio de besos aún hay fuego en tus tumbas, aún los racimos arden picoteados de pájaros. Oh la boca mordida, oh los besados miembros, oh los hambrientos dientes, oh los cuerpos...