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Par eva-maïa le 7 Novembre 2011 à 15:30
En laissant Budesti, nous traverserons les belles régions de Copalnic et de Targu Lapus pour rejoindre Cluj-Napoca, capitale historique de la Transylvanie.
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Par eva-maïa le 6 Novembre 2011 à 23:00
Budesti possède deux églises en bois. L'église d'en bas, et l'église d'en haut (comme d'autres villages du Maramures)... La superbe Biserica Josani (1628) fut édifiée à l'intention des nemesi locaux, correspondant aux anciens nobles paysans. Celle-ci est entourée d'un joli cimetière bucolique où les morts reposent dans les herbes folles...
Les quatre tourelles entourant la base du clocher tendent à prouver que le village possédait jadis le droit de mener ses propres actions en justice...
Une toaca (planche de résonnance en bois) est suspendue à l'entrée : on la frappait d'un marteau afin de convier les paroissiens à l'office...
La large rangée de dalles de pierre (photo ci-dessous) constitue la masa mosilor (table des anciens) où les fidèles placent des paniers contenant des nourritures figurant des aumones funéraires et des offrandes de Pâques...
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Par eva-maïa le 5 Novembre 2011 à 18:35
Dîner et nuit chez l'habitant, à Vadu Izei...
Le village de Giulesti dans la vallée de l'Iza, est célèbre pour ses "arbres à casseroles". La coutume veut en effet que l'on signale au voyageur de passage, la présence d'une fille à marier dans la maison en suspendant des marmites émaillées aux branches des arbres du jardin. A en juger par la permanence des accrochages, certaines demoiselles attendent depuis fort longtemps le prince charmant !
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Par eva-maïa le 3 Novembre 2011 à 17:00
Sapânta est sans doute le village le plus connu de Roumanie ! Il doit cette renommée à un artiste, Ion Stan Pâtras (1908-1977), à la fois peintre, sculpteur sur bois et poète, qui entreprit en 1934 son oeuvre majeure : les croix de ce qu'il est convenu d'appeler le Cimetière Joyeux. A partir des croix traditionnelles de la région, surmontées d'une sorte de "toit", Pâtras sculptait en bas-relief le "portrait" du défunt, concevait une épitaphe pleine d'humour et peignait le tout sur un fond bleu soutenu, appelé désormais le "bleu de Sapânta". Près de 700 monuments funéraires constituent ainsi une chronique tendre du village et de la vie de ses habitants...
Pâtras ne se limitait pas à l'art funéraire : mobilier sculpté et peint, portraits de musiciens et d'artisans de la région sont exposés dans son atelier (photos ci-dessous : Str. Ion Stan Pâtras). Poursuivie jusqu'à nos jours par plusieurs de ses disciples, l'entreprise séduit, amuse parfois, émeut souvent...
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