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Par eva-maïa le 13 Août 2018 à 18:59
Paco Ibañez chante un texte écrit par le poète galicien José Angel Valente,
en souvenir de sa mère adoptive, évoquant l’enfance dans son Orense natal.
Que "la Mora" ne vienne pas, la Mora avec ses dents vertes,
Toute la nuit, tranquillement,
Dors mon enfant...
Dors tranquille, Dors !
Que si "la Mora" vient,
Dans le rêve caché, elle ne pourra pas te voir...
"La grande Mora", "La Mora" aux dents vertes,
n'appelle pas mon enfant, ne le réveille pas !...
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Par eva-maïa le 2 Juillet 2018 à 17:19
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir,
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
Paul Eluard (Capitale de la douleur)Photo eva ©
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Par eva-maïa le 13 Juin 2018 à 11:08
"Comme elle chante la chouette,
Ay ! Comme elle chante sur l’arbre !
Dans le ciel passe la lune
Tenant un enfant par la main..."
Berceuse dédiée à Conchita Garcia Lorca
Et une analyse très intéressante à lire ici : https://www.numance-lettres.fr/agr%C3%A9gation-2018/lorca-romance-de-la-lune-lune/
2 commentaires -
Par eva-maïa le 24 Mars 2018 à 13:56
"La demoiselle à l'éventail
va sur le pont de la rivière fraîche.
Les cavaliers regardent le pont
sans balustrade.
La demoiselle à l’éventail et froufrous
cherche mari
Les cavaliers sont mariés,
avec de grandes blondes à la peau blanche.
Les grillons chantent par l'ouest.
La demoiselle va vers le vert.
Les grillons chantent sous les fleurs.
Les cavaliers vont au nord.
La demoiselle à l'éventail
va sur le pont de la rivière fraîche."
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