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    Vénus callipyge Musée Archéologique de Naples

     

    Photos août 2010 eva baila ©

     

    Vénus callipyge, Musée de Naples

       

     
     

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    J

     

     

    Choisir un dimanche ordinaire,

     

     

    J1

     

     

    Préparer avec soin les canapés de "caviar du pauvre", ouvrir joyeusement un champagne "cuvée royale"...

     

    J3

     

     ...sortir du four les petits soufflés aux dés de langoustine...

     

    J4

     

    se délecter de l'agneau très tendre et sa garniture de flageolets....

          avec un Château Chambert 2001 

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    accompagner enfin le baba au rhum d'un bon café bien serré...

     

    La vie quoi !


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    Mosaïque trouvée dans la maison du Faune à Pompei

     

    Mosaïque provenant de la Maison du Faune à Pompei.

    Musée archéologique de Naples.

     

    Les Pompéiens ne menaient guère une existence austère : bien des documents et objets découverts mettent l'accent sur une vie vouée au plaisir. Dans la maison de Caecilius jucundus était gravée cette citation tirée de l'Art d'aimer d'Ovide : " Vive celui qui aime. Périsse celui qui ne sait pas aimer. Maudit celui qui nous interdira d'aimer !"

     

      lampe à huile

      lampe à huile

    (Musée Archéologique de Naples)

     

     Les représentations de phallus n'étaient pas liées uniquement à la prostitution comme le prouve cette lampe à huile conservée au Musée de Naples. Si l'on peut voir des peintures murales érotiques au lupanar de la rue qui croise la via dell'Abbondanza, si la direction de ce lupanar est indiquée par la flêche d'un phallus sur les dalles de cette rue, on sait aussi que le phallus est, pour les Pompéiens, une sorte de porte-bonheur destiné à contrer le mauvais oeil, la mauvaise fortune...

    Symbole de la fertilité et de la force de la nature, il était vénéré comme la personnification du dieu "Fascinus", et figure partout en plusieurs tailles, et différents matériaux.

         

    Pompei, via dell'Abbondanza 

     Les représentations phalliques sont des "gris-gris" qui amèneront l'opulence dans les boutiques des commerçants. Ainsi rue de l'Abondance (la bien-nommée) on peut voir de minuscules phallus sur la façade d'une boutique (ci-contre).

       

    Pompei Vicolo del Lupanare

     

        En revanche, celui-ci pourrait bien être la direction du lupanar qu'on peut maintenant visiter à Pompei, dans le quartier qui finit en impasse derrière les monuments du forum...

    Le mot lupanar vient de lupa qui signifie prostituée en latin. Celui-ci était probablement l'un des mieux organisé de Pompei car construit dans cette optique. Alors que les autres lupanars ne comptaient qu'une chambre ou deux, celui-ci en totalisait dix (5 au rez-de-chaussée et 5 à l'étage). Chacune des chambres était dotée d'un lit en maçonnerie (encore visible) recouvert de coussins. Les couloirs de l'édifice sont décorés de scènes érotiques réalistes.

     La prostitution était une profession infamante au même titre que les professions d'acteur et d'usurier. Beaucoup de femmes portaient des noms grecs et orientaux, réputés pour leur exotisme. Le tarif d'une rencontre était très bas, en moyennne équivalent à deux coupes de vin. Ces établissements étaient fréquentés par des couches sociales défavorisées (souvent des gladiateurs). Les visiteurs de marques eux, étaient reçus dans des logements privés. Les prostituées ne pouvaient ni témoigner au tribunal, ni hériter. Elles pouvaient éventuellement obtenir le titre de matrone en se mariant.

     

    Les prostituées étaient divisées en plusieurs catégories : "Dilicatae" (habituées aux douceurs, aux jouissances, aux raffinements) et "famosus" (connues) étaient les plus respectables. Les "lupae" (louves) appelaient les clients en hurlant comme des louves... A ce propos, la personne qui nous guidait à Pompei a suggéré que Remus et Romulus, fondateurs de Rome, élevés et nourris par une "louve", l'auraient été par l'une de ces louves, c'est à dire une prostituée... 

     Les "bustuariae" (qui fréquentent les lieux de sépulture) exerçaient auprès des monuments funèbres, les "scorta erratica" étaient des prostituées errantes, les "diabolaie"  (à l'esprit de mensonge) étaient de vieilles femmes qui se vendaient bon marché, les "gallinae" (poules) étaient des femmes de la campagne, et les "quadrantairne" (un quart, du quart) se vendaient pour presque rien !...

     

    Ce petit tour d'horizon des plaisirs de la chair terminera la série de posts sur Pompei, avant de commencer celle d'Herculanum, où d'autres merveilles nous attendent...

     

     


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  • Taureau Farnèse 1

     

     

     Mis au jour dans les thermes de Caracalla à Rome, c'est le plus grand (4m de haut) groupe sculpté antique (V. 200 av. J.C.) qui nous est parvenu. L'oeuvre la plus célèbre de la collection Farnèse représente le châtiment par les deux fils d'Antiope, de Dircé (l'épouse du roi de Thèbes) dont Antiope fut l'esclave maltraitée. Dircé fut attachée par eux à un taureau furieux.

     

    Taureau Farnèse

     

    photos eva ©  Musée Archéologique National


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