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    Pompei, Via dei Sepolcri. ajpg

     

    "La voie, qui mesure vingt pas de large et cinq cents de long, est marquée par les roues des attelages antiques sur toute sa longueur. Elle est entièrement revêtue de pavés, semblables aux nôtres et bordée de part et d'autre de monuments funéraires." C'est en ces termes qu'Alexandre Dumas, admiratif, décrivait la voie des Tombeaux, découverte lors des premières fouilles.

     

    Pompei, via dei Sepolcri

     

     

    Pompei, Via dei Sepolcri, mausolée à colonnes

     

    Mausolée à colonnes de la famille Istacidia.

     

    Photos eva ©

       

     

    urne funéraire

     

     

    urne funéraire 2

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Urnes funéraires (Musée Archéologique National de Naples).

     


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    Pompei, taverne

     

     Sur un comptoir bordant le trottoir suivant la file des maisons, on voit des ouvertures rondes pratiquées en surface où sont placés des vases de terre qui reposent sur le sol. Certains comptoirs, surtout ceux des thermopolia, possédaient à leur extrémité intérieure, un coin spécial où se plaçait le réchaud de terre ou de métal du même genre que les samovars russes. Un cabaret est surtout remarquable par son grand comptoir aux marbres de différentes couleurs. 

     

     

    Pompei, taverne Fortunae

     

    Dans les thermopolium où l'on servait des boissons chaudes, du vin à la myrrhe, du vin cuit et de l'hydromel, les deux sexes se livraient souvent à la débauche...

     

    Pompei, une auberge via dell'Abbondanza

     

    A la popina se vendaient des aliments qui généralement provenaient des sacrifices et que les popae cédaient aux commerçants, d'où le nom de popina. On y mangeait "les tartes chaudes qui fument dans le four". Ces cuisines publiques étaient fréquentées par la basse classe à laquelle la copa, fille de taverne, versait de la posca, boisson faite avec de l'eau, du vinaigre et des oeufs battus.

     

    Pompei, comptoir de débit de boissons

     

    photos eva ©


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    Pompei, boulangerie avec ses meules bien conservées

     

     

    Le pistrinum  comprend le four et les moulins. Les moulins se composent d'un massif circulaire fait de moellons, sur lequel s'élève une meule fixe en tuf, de forme conique, que venait coiffer la meule mobile dont la partie supérieure évasée recevait le grain qui, converti en farine, retombait sur la base ronde. Pour cela, dans les trous carrés, ménagés à la partie étranglée de la meule, on plaçait une traverse de bois et des hommes, des femmes (esclaves) et quelquefois des ânes étaient attelés à ces moulins pour tourner sans cesse en marchant sur le pourtour dallé du massif circulaire.

     

    NB : "Tous les esclaves , dit Apulée (Métamorphoses, liv. I) étaient marqués d'une lettre au front, avaient les cheveux rasés d'un côté et portaient un anneau au pied"

     

    Pompei, four d'une boulangerie

     

    Dans les fours des boulangeries de Pompei, on retrouva des pains entiers carbonisés ; plusieurs portent la marque du fabricant et devaient être d'une pâte plus fine, c'étaient très probablement les siliginei, du nom du froment employé (siligo) tandis que le pain commun était le colyris.

     

    Portrait de Paquius Proculus et de sa femme

     

    Portrait de Paquius Proculus et de son épouse (Musée de Naples)

     

    Paquius Proculus (portrait ci-dessus) était édile et boulanger de son état : le jour de son élection ses fours ne durent pas être assez grands pour remercier les électeurs. Cette munificence est exprimée par une peinture où un boulanger vêtu de blanc, assis à son comptoir de bois, offre des pains à ses concitoyens ; du reste, les boulangers de Pompei devaient être riches, car nous voyons fort peu de maisons particulières posséder un pistrinum, et le pain, comme de nos jours, était l'aliment utile pour tous. Chacun apportait son grain, on le conservait ensuite dans les amphores dont plusieurs furent retrouvées pleines de farine et de blé.

     

    photos eva ©


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    Leda et le Cygne (Villa Ariana, Stabia)

     

    Leda séduite par Zeus sous la forme d'un cygne est un épisode souvent représenté dans l'art pictural de toutes les époques. Ci-dessus, on peut voir celle qui est conservée au Musée Archéologique National de Naples et qui provient de la Villa di Ariana (Stabia) tout comme Flora et Pénélope. J'ai choisi de l'associer à une représentation de Gauguin que j'aime. 

     

    Gauguin, Leda et le Cygne

     

     


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