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Le Temple de Jupiter, et en toile de fond : le Vésuve omniprésent.
Le Temple d'Apollon et l'enceinte sacrée. (Statue en bronze d'Apollon)
Devant le temple d'Apollon, on peut voir, de profil, l'autel de marbre blanc destiné aux sacrifices.
Le séisme qui secoua Pompéi et qui endommagea certains bâtiments en 62 av. JC n'était qu'un prélude de la journée tragique de 79 après JC où une éruption du Vésuve enfouit la ville et ses habitants sous un déluge de pierres et de cendres. Lorsque les vestiges de Pompéi furent dégagés vers 1750, on découvrit une ville où le temps semblait s'être arrêté comme par enchantement. Des corps furent mis au jour, ainsi que des maisons, des temples, des oeuvres d'art et des objets usuels. Les premiers archéologues prélevèrent les trouvailles majeures qui furent intégrées à la collection royale, puis tranférées au Museo Archéologico Nazionale.
La Basilique, avec au fond, le Tribunal.
La Basilique est le plus important et le plus ancien édifice public de la ville. Construite en 120-78 av JC elle demeure le plus bel exemple (à Pompei) de l'architecture pré-romaine. Initialement, elle faisait aussi fonction de marché couvert et au 1er s. ap. JC assuma celle de siège d'administration de la justice (sentences civiles et commerciales) ; dans ce but, on construisit dans le fonds "le Tribunal" à deux étages, très élégante construction de style hellénistique.
L'Arc de triomphe de Caligula découvre la vision évocatrice de la Via di Mercurio, qui mène jusqu'à la massive tour samnite et à la vue de l'omniprésent Vésuve. On voit encore au pied de l'Arc les restes du revêtement en travertin. Des profondes fentes que l'on remarque sur les côtés devaient saillir, selon toute probabilité, de robustes consoles destinées à soutenir des statues ou des trophées exaltant la divinité du fou et cruel Caligula, empereur de 37 à 41 ap. JC.
photos eva © août 2010
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Le village d'Offranville (Seine Maritime) possède une église du XVIe S. flanquée d'un if millénaire de plus de 7m de circonférence.
L'église actuelle est construite après la guerre de Cent ans à l'emplacement d'un premier édifice religieux d'époque romane, probablement du Xe siècle comme semble l'indiquer l'if daté de cette époque. Selon la légende, son feuillage protège des calamités. Les travaux de reconstruction commencés en 1484 s'achèvent tardivement en 1616. La partie basse du clocher est légèrement vrillée. Lors de sa construction, les charpentiers oublient de poser des pièces de bois, les croix de Saint André, qui lient la base octogonale et les montants du clocher. Sous la pression des vents et du poids de l'ensemble, le clocher s'est déformé, ce qui vaut à la commune d'appartenir à l'Association des clochers tors.
L'if millénaire d'Offranville.
Le clocher vrillé d'Offranville est recensé parmi les 79 clochers tors de l'Association "Clochers Tors d'Europe". Bâti vers 1570, il culmine à 45 mètres. Ce clocher a huit arêtes vrillées de la gauche vers la droite, c'est à dire dans le sens d'un pas de vis à droite. Le vrillage est d'environ un huitième de tour.
Sur les clochers tors répertoriés 35 tournent à droite, (France 28, Belgique 7) alors que six sont dits "à gauche". Par contre en Autriche (7) et Suisse (3) , ils ne tournent qu'à gauche... Phénomène accidentel ? Beaucoup de suppositions ont été émises : prédominance des rayons du soleil sur un côté ? Le défaut aléatoire de construction ? Mais pourquoi cette forte proportion en faveur du sens anti-horaire ? Faudrait-il chercher un traité de charpenterie de 1793 qui indiquait que "le bois a une propension à tourner à droite au séchage" ? Ce serait pour contrer ce travail du bois que l'on préconisait autrefois "la coupe du bois se fait en arrière-saison dans le décours de la lune" (Encyclopédie méthodique de 1793). De même dans le dictionnaire des marins (1747) : "lorsqu'on prend des arbres dans le royaume de France pour la construction des vaisseaux du Roi, pour leur mâture, on observe de faire couper les chênes en vieille lune et de les faire voyager en diligence rapidement de sorte qu'ils soient peu de temps exposés dans les forêts et dans l'eau douce."
On voit très bien ici, les cloches fixées sur l'extérieur du clocher...
photos eva © août 2010
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Les Faraglioni, au cap Tragara...
Passage du bateau sous l'arche de l'un des 3 rochers Faraglioni
Contournant l'île par l'ouest, cette promenade permet notamment d'observer les grottes (une bonne quinzaine) qui percent la paroi rocheuse. On voit aussi Capri et les autres points forts de l'île sous un autre angle...
A l'étonnement provoqué par son étrange architecture, la Villa Malaparte ajoute les images du Mépris tourné par Jean-Luc Godard en 1963 avec Brigitte Bardot (adaptation du roman d'Alberto Moravia). Construite par Adalberto Libera en 1938-1940 pour l'écrivain Curzio Malaparte, cette villa aux lignes audacieuses semble couchée sur le rocher. Un fragile escalier serpente depuis la mer jusqu'à la villa. Les habitants de l'île, peu sensibles au caractère avant-gardiste de l'édifice l'ont surnommée "le fer à repasser"...
Voici la grotte verte...
... et la ville de Capri blottie dans son vallon...
... par la Via Krupp, vertigineuse descente en lacets vers la mer, on rejoint la route de Capri à Marina Piccola...
... voici l'Arco Naturale, énorme arcade creusée dans le rocher par l'érosion...
... passée la Punta Carena et son phare...
... l'entrée de la Grotta Azzurra était fermée. (le meilleur moment pour pénétrer dans la Grotte Bleue : entre 11h et 13h lorsque les effets de la lumière sont les plus beaux : à l'intérieur, les parois, l'eau et la voûte se renvoient les rayons irisés d'un soleil que l'on devine à l'extérieur). On pense que dans l'Antiquité la Grotte Bleue était un nymphée.
photos eva ©
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