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    Amalassunta...

     

    "Paysage fantastique, la chèvre"  

     

    "Ho fatto tutto quello che potevo per fare della buona pittura. Poi ho cominciato a dubitare. Dubitare non è una debolezza, ma è un lavoro di forza, come forgiare, diceva Cartesio."  

    Osvaldo Licini (1894-1958) 

    (J'ai tout fait pour bien peindre. Puis j'ai commencé à douter. Douter n'est pas une faiblesse, mais un travail de force, comme de forger, a déclaré Descartes.)

     

    ***

    La première phase figurative des années 1920, fut inspirée par les paysages des Marches, ces collines sur lesquelles Licini est régulièrement revenu dans sa peinture, comme le montre le tableau ci-dessus (Paesaggio fantastico "Il capro")

    Dans les années 1930, Licini se tourna vers le travail non figuratif et prit part au ferment culturel de Milan, moteur de l'abstraction et du rationalisme italiens.

    Même dans ces œuvres, nous pouvons entrevoir la prochaine étape d’un voyage artistique consacré à la fantaisie et à la poésie. Au moment où il a pris sa retraite définitive dans son pays d'origine - Monte Vidon Corrado - avec son épouse suédoise, il crée ici une cour de reines, d'anges, de rebelles et de personnages flottants. L'art devient une poésie perturbatrice aux couleurs vives, aux contours marqués et aux contrastes de coups de pinceau, une dimension parallèle qui enchante le spectateur.

    Enfin, Licini vole libre dans un univers imaginaire dans lequel il se trouve, un lieu recherché depuis longtemps, comme on peut déjà le comprendre dans les phases picturales précédentes. L'artiste-poète propose une narration peuplée de ses personnages les plus aimés : Amalassunta, la lune, le Hollandais volant et les anges rebelles. Les personnages se poursuivent le long des différentes toiles, sont des souvenirs d'humanité entremêlés d'anciens mythes, de danses libres et légèrement irrévérencieuses qui nous accompagnent et nous accompagnent à travers cet univers délicat, difficile à oublier.

     

     

     

    sources : poésie et fantaisie d'Osvaldo Licini

    Un parcours dans l'Art, à travers la création et la modernité


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    "Victoria" Ricardo Fernandez Ortega  link   

     

    C’est un grand vaisseau échoué… un beau navire d’écume…

    Ils sont allés si loin, si loin, d’île en île,

    Portés si haut, d’étoile en étoile,

    Que le retour au port n’est plus possible…

    Vagabonds impénitents, Ulysses improbables,

    Ils ont glissé ainsi, sur leurs amours intergalactiques…

    Ils sont tombés ensemble,

    Icares somptueux,

    Amants insolents et fracassés

    Oubliés de tous…

    (eva, 23/12/2018)

     


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  • Jacques Majorelle.

     

    "La terre marocaine bouillonne sous un feu discret. C'est un pays chaud sous un soleil froid, où le verbe est facile comme le rire, comme le contact. L'hospitalité est une valeur sacrée; c'est un devoir pour le musulman. Accueillir, être disponible, donner de son temps et ne rien attendre en échange. Telle est l'intelligence de cette gratuité du don et de la présence. C'est ce qui symbolise ce pays, qui, tant qu'il se maintiendra dans sa complexité et son originalité, restera une énigme, belle et profonde, grave et surprenante [...]

    Ce mystère est inscrit dans les vieilles pierres de Fès, sur les murailles rouges de Marrakech, dans les ruelles blanches et bleues d'Asilah, derrière les dunes d'Ouarzazate, dans les maisons pauvres du Haut Atlas, dans le regard des vieilles femmes, paysannes descendues dans la ville. Alors il faut prendre le temps de lire sur les murs et les visages, d'écouter la parole des hommes qui s'échange autour d'un verre de thé. Il faut savoir voir et attendre, accepter de marcher à pied, même si on est importuné, savoir s'arrêter pour laisser le temps et l'espace aux émotions de s'imprimer, telles des couleurs fortes sur le tissu d'une mémoire vive."                                                                                                                                             

                                                                                                                                                        TAHAR BEN JELLOUN 

     


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  • Hommage à Henri Matisse.

     

    "Créer, c'est exprimer ce que l'on a en soi. Tout effort authentique de création est intérieur. Encore faut-il nourrir son sentiment, ce qui se fait à l'aide des éléments que l'on tire du monde extérieur. Ici intervient le travail, par lequel l'artiste s'incorpore, s'assimile par degrés le monde extérieur, jusqu'à ce que l'objet qu'il dessine soit devenu comme une part de lui-même, jusqu'à ce qu'il l'ait en lui et qu'il puisse le projeter sur la toile comme sa propre création. " Henri Matisse.

     


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