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    Ce jour-là...

     

    García Lorca en 1932, à Betanzos,

    avec Ramón Fernández Cid, José Álvarez Sánchez-Heredero,

    Francisco Esteve Barbá et José Barbeito. 

     

     

    Le 19 août 1936, le poète espagnol Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes Ses amis s'appelaient Dali, Bunuel, Alberti ou encore Manuel de Falla. Ses recueils littéraires et ses pièces théâtrales rencontraient un immense succès populaire. Quand éclata la guerre civile, en juillet 1936, il était à Grenade comme chaque été. La garde civile franquiste vient arrêter le poète, soupçonné de sympathies républicaines, alors que la guerre civile avait éclaté un mois plus tôt en Espagne, opposant l'armée fasciste du général Franco au gouvernement. Les sympathies politiques de l'auteur de Noces de sang, son engagement auprès des plus défavorisés et son homosexualité lui coûteront la vie.

     


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  • Hermana Marica.

     

    Un poème de Luis De Góngora chanté par Paco Ibáñez

     

    "Marica, ma soeur, demain c'est jour de fête, je n'irai pas à l'école, nous irons à l'église, 

    si elle veut, Mère te donnera des castagnettes, et au son de l'adufe Andrehuela chantera..."

     


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  • La gran pérdita del Alhama...

     

    Alhama eut une grande importance au bas Moyen-Age, lorsque la ville était une place forte du royaume nasride de Grenade. Sa prise par les chrétiens le 28 février 1482, en représailles à la prise de Zahara de la Sierra, contée dans la célèbre romance de "La pérdida de Alhama", marqua le début de la guerre de Grenade, dernier acte de la Reconquista. Alhama eut à connaître plusieurs tentatives de reconquête maures sans succès.

    Le séisme du 25 décembre 1884 détruisit une bonne partie de la ville.

     


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    Sur l’Ile de Minos, l’homme  apprivoisa le Taureau pour que la Terre cessât de trembler, il jouait avec lui avec bravoure et respect pour signer le pacte mystérieux avec les forces telluriques. Il dansait avec lui sur le fil du Merveilleux comme un funambule, et sautait par-dessus ses cornes redoutables comme un acrobate dédié à l’au-delà.

     

    Longtemps les joutes furent ordaliques, l’Homme arrachait au péril même de sa vie, son droit à vivre et survivre. Cela même est fascinant, et subsiste aujourd’hui encore : cette revendication affirmée et insistante à se mesurer aux forces mystérieuses de la nature.

     A Ronda (Andalousie), on peut visiter un musée taurin jouxtant les arènes.. Il est impressionnant de voir dans la pénombre des vitrines, d’authentiques habits de lumière ayant appartenu à des toreros dont la taille ne dépassait pas 1,58m. On imagine avec effroi et fascination la danse d’amour et de mort jouée par ces deux-là : le taureau de 500kg et le toréro à peine plus grand qu’un enfant. Ces petits costumes fanés constituent mon souvenir le plus ému et le plus marquant de Ronda. Cachés dans la pénombre de ce musée, ils contrastent avec la splendeur vertigineuse du site de Ronda. 

    eva ©

     

    Dans la video ci-dessous, on peut voir dans les arènes de Saragosse un spectacle de toro sans mise à mort... comme au temps des Crétois...

     


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