• Marrakech, le Jardin Majorelle

     

       Le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle à Marrakech, ce n’est pas le « bleu Majorelle », ce n’est pas l’architecture cubiste de l’atelier-musée, ce n’est pas le bassin central bordé de papyrus, où flottent des nymphéas, ce n’est pas la luxuriance des essences cultivées – fleurs tropicales aux couleurs chatoyantes, yuccas, bougainvillées, bambous, lauriers, géraniums, hibiscus, cyprès, palmiers et cactées -  non, le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle c’est bien, au détour d’une allée, l’impression étrange d’entrer dans un tableau d’Henri Rousseau… Alors on cherche des yeux la Charmeuse de serpents, le Chasseur de tigre, ou Yadwigha sur son divan… on cherche les grandes digitales et l’oiseau multicolore, le tigre, le lion, les singes et le buffle…en vain !

         Un bref instant, on a été l’objet d’une illusion furtive : celle de pénétrer dans la jungle du Douanier Rousseau…                            
                                            
    (eva, texte, photos et video
     ©)

     

     

     


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  • Barcelone (2)

     

     

    L'avenue historique de la Rambla qui conduit à la mer est animée à toute heure du jour et de la nuit. Le nom de cette longue avenue appelée en catalan "Les Ramblas" vient du mot arabe ramlas qui désigne un torrent cessant de couler en saison sèche. En effet l'enceinte fortifiée de Barcelone suivait au 13eS la rive gauche d'un cours d'eau de ce type. Il fut canalisé à partir de 1366. Des monastères et l'université se sont établis au 16eS sur la rive opposée. Le lit du torrent a été comblé, et ces édifices ont disparu mais leur souvenir demeure dans les noms des cinq Ramblas qui forment l'avenue entre la très fréquentée Plaça de Catalunya et le Port Vell (Vieux Port).

     

     


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    Barcelone


     
             Barcelone la belle, la bruyante, la fantasque, l’extravagante !

             Que dire de la Sagrada Familia, l’inachevée, imaginée par le mystique Gaudi qui a fini son existence terrestre dans le plus grand dénuement, vivant reclus dans une baraque de chantier ? La Sagrada Familia dont la façade de la Nativité ressemble étrangement à une grotte… La Sagrada Familia, non pas inachevée, mais « en construction », en chantier effervescent…

            Barcelone aux multiples visages, et encore toute frémissante de la présence de Gaudi, le dernier bâtisseur de cathédrale, mais aussi Architecte génial de la Casa Batllò, de la Casa Milà, du Parc Güell échappés d’un livre de contes de fée.

    L’Eixample (Art Moderniste), le Quartier Gothique, le port, la mer, mais aussi ... la Tour Agbar, énorme, insolente, brillante,   rougeoyante et bleutée, dressée dans le ciel catalan… Si contestée et cependant tellement  à l’image même de Barcelone : provocante, démesurée, orgueilleuse… La Tour Agbar que l’on doit à Jean Nouvel, Jean Nouvel  qui a l’étonnante élégance, la rare courtoisie de laisser croire à ceux qui l’écoutent, que son art est à leur portée… Quand Jean Nouvel parle de la Lumière, on entre dans la lumière ! 

     

     

     

    texte, photo et video eva ©


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  • Santorini (Grèce)

     

      Théra « la sauvage » pour les Grecs, Santorini « Sainte Irène » pour les Italiens, la plus méridionale des Grandes Cyclades, est la partie rescapée d’un volcan dont le centre s’est effondré. Dans l’Antiquité elle portait le nom de Kallisté « la très belle »…

                 Il faut arriver à Santorin en bateau pour jouir pleinement de la beauté de Théra, du spectacle grandiose de ses falaises de lave grise et noire alternant avec des couches de ponce blanche et de tuf jaune. Il faut aborder Théra par la brêche Nord Ouest de la caldeira et découvrir Fira posé sur les lèvres du cratère, face à la Mer Egée.

     

                On peut grimper laborieusement à dos de mulet jusqu’au village, mais on peut choisir le téléphérique et se trouver propulsé en un clin d’œil sur la hauteur, dans le bleu du ciel. Alors, immédiatement, dans le silence des rues pavées, sous le soleil radieux, on peut profiter des coupoles bleu turquoise des églises et des chapelles, de l’éblouissement des bougainvillées sur les murs immaculés des villas, mais surtout… on choisit une terrasse parmi les nombreux établissements accrochés à la falaise, et devant un café « granissado » on finit par se perdre voluptueusement dans le silence bleu de la mer, jusqu’à l’engourdissement

     

    photo,texte et video eva ©

     

     

     


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