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    Chambord 2

     

    Le jeune roi François 1er a 25 ans lorsqu'il lance, en 1519, l'immense chantier du château de Chambord. A cette même époque, cinq grandes puissances se disputent alors la suprématie européenne et les jeux d'alliances se font et se défont entre la France, les états du pape en Italie, l'Angleterre, l'empire Ottoman et l'empire de Charles Quint.

     

    Chambord 1

     

    Dès son accession au trône en 1515, François 1er part conquérir la province du Milanais en Italie que son prédécesseur Louis XII n'avait su conserver. De retour en France, marqué par sa victoire de Marignan et influencé par l'architecture italienne de la Renaissance, le jeune roi ambitieux et passionné de chasse entreprend la construction du château de Chambord. Tout en conservant, dans sa conception, l'apparence d'une forteresse médiévale (un donjon central flanqué de quatre grosses tours, deux ailes et une enceinte clôturant le tout) Chambord est la synthèse surprenante entre des formes héritées des siècles passés et l'architecture novatrice de la Renaissance italienne (des loggias, une terrasse, des pilastres et des moulures horizontales rythmant les façades).

     

    Chambord 3

     

    François 1er ne séjourne à Chambord que 72 jours en 32 ans de règne. Il ne voit pas l'achèvement de son oeuvre. A sa mort en 1547 seuls le donjon et l'aile royale sont terminés. Henri II son fils, et Louis XIV, également passionnés de chasse donneront à Chambord l'allure que nous lui connaissons aujourd'hui.

     

    Chambord 4

     

    Chambord 5

     

    Chambord 6

     

    Chambord 7

     

    Bien entendu, les femmes ne chassaient pas... Elles attendaient le retour de ces messieurs, en les guettant depuis les terrasses...

     

    Chambord 8

     

    Chmbord 9

     

    photos eva, septembre 2011

     

    Chambord 9


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    Après la fin du califat de Cordoue, Almoravides et Almohades gouvernent directement Al-Andalus où s'épanouit leur art monumental. L'héritage architectural d'Al-Andalus et surtout l'architecture religieuse témoignent jusqu'à ce jour de la culture andalouse. La comparaison particulièrement frappante des minarets des trois mosquées construites par les souverains almohades à Marrakech, Rabat et Séville démontre la profonde unité du style almohade.

    Le minaret de la Koutoubia élevé à Marrakech à partir de 1162 sert de modèle à ceux que les Almohades vont faire construire en Andalousie.

    Le minaret de la Grande Mosquée de Séville fut modifié après la reconquête chrétienne et devint la célèbre Giralda.

    La Tour Hassan de Rabat (1195) aux dimensions colossales et trop ambitieuses, est restée inachevée.





    Marrakech,
    la Koutoubia.





    Séville,
    La Giralda.



                                                                                                                
    Rabat,la Tour Hassan.
    (photos eva baila©)


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    Pont-du-Gard-5-copie-1.jpg

     

     

    A Herculanum comme à Pompei, les différentes techniques de taille et de disposition des pierres ou des briques dans la maçonnerie sont de précieux indices de datation des monuments. Le plus ancien de ces procédés (ou appareils) est l'opus quadratum (IVe - IIIe s. 1ère époque samnite), assemblage de blocs de pierres parallélépipédiques taillées, sans joint. (Comme on peut le voir au Pont du Gard par exemple).

    Vient ensuite l'opus caementicium où les parements servent de coffrage à un massif de remplissage en mortier de chaux, et qui a l'aspect du béton. Le mélange se faisait à la montée de l'ouvrage, en alternant des pelletées de mortier et de caillasse.

     

    opus incertum de la Maison du Squelette

     

    A partir du IIIe s. av. J.C. apparaît l'opus incertum, petits blocs non taillés disposés les uns au-dessus des autres (Maison du Squelette à Herculanum).

     

      opus incertum

     

    opus incertum (détail)

     

     

    opus reticulatum

     

    Cette tehnique de l'opus incertum prédomine jusqu'à l'opus reticulatum (1ère motié du IIe s. et 1er s.av. J.C. fait de blocs en losanges disposés en damiers).

     

    Herculanum, Grand Gymnase

     

    A partir de la 2ème moitié du IIe s. av. J.C. on construit en opus vittatum : des pierres régulières mais de petits gabarit, agencées en assises. Dès le ler s. av. J.C. on réalise des sols de briques ou de morceaux de marbre en opus spicatum, en disposant les carrés de chant, en épi. 

     

    opus spicatum

     

      opus spicatum (détail)

     

    Herculanum, Maison d'Argos

     

    A l'époque impériale (1er s. après J.C.) on trouve l'opus mixtum, mélange de plusieurs appareils, intégrant des briques. (Photo Maison d'Argos, Herculanum)

     

    (documentation guide bleu Hachette "Italie du Sud")


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    clé (de St Pierre) sur la porte d'entrée de la Chapelle

     

    Sur la porte de la chapelle ( Beuvreuil et le Manoir des Huguenots.  )  une clef incrustée dans le bois, une clef qui jamais n’ouvrira la serrure de cette église minuscule dédiée à St Pierre… La Clef du Royaume de Dieu peut-être, la même confiée à St Pierre ?

     


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